Depuis quelque temps, la polémique ne cesse d’enfler sur le port du soutien-gorge et son rôle dans l’affaissement des seins, nourrissant ainsi un autre débat sur le lien qui existe entre ce relâchement et l’apparition du cancer du sein… Résultat : les femmes ne savent plus à quel « sein » se vouer ! Voici quelques éléments pour vous permettre d’y voir plus clair.
Le soutien-gorge : un sous-vêtement indispensable ?
En premier lieu, il s’agit de rappeler l’importance des soutiens-gorge qui, comme leur nom l’indique, est une pièce destinée à assurer le maintien des seins, en particulier les plus volumineux. En effet, sans soutien-gorge, la femme va ressentir une certaine gêne doublée d’une sensation d’inconfort et parfois même de douleurs dans le dos.
Néanmoins, les soutiens-gorge ne sont pas tous bons pour la santé. Par exemple, si vous préférez les modèles de style push-up (qui font paraître les seins plus gros) au lieu de soutiens-gorge qui privilégient le maintien, vous vous exposez à de graves problèmes de santé. Nous allons vous expliquer pourquoi.
En quoi porter le « mauvais » soutien-gorge peut nuire à la santé ?
D’après une étude, le port de soutien-gorge peut provoquer le cancer du sein… Une théorie fondée sur l’aptitude que possède le corps à s’auto-nettoyer et à éliminer les toxines et sur des études comparatives entre des femmes qui ne portaient pas de soutiens-gorge et le nombre de cas de cancers recensés chez ces femmes.
Cette idée est aussi défendue par les anthropologues Ross Singer et Soma Grismaijer, auteurs du livre Dressed to Kill (1995). Dans cette étude, qui inclut 4.000 femmes, le lien entre le cancer du sein et le port du soutien-gorge est clairement mis en exergue en démontrant que le flux lymphatique est perturbé, ce qui augmente le risque de développer cette maladie.
Que faut-il retenir de cette étude ?
• Les femmes qui portent un soutien-gorge 24 heures par jour présentent 3 à 4 fois plus de risques de développer un cancer du sein un jour.
• Les femmes qui portent des soutiens-gorge tous les jours (12 heures par jour) mais pas pendant le sommeil présentent 1 risque sur 7.
• Les femmes qui portent des soutiens-gorge moins de 12 heures par jour présentent 1 risque sur 52.
• Les femmes qui portent rarement (voire jamais) de soutien-gorge ont 1 risque sur 168 de développer un cancer du sein un jour.
Les deux anthropologues ont aussi étudié les habitudes passées de ces femmes, pour essayer de comprendre les différents stades d’évolution de cette maladie (qui met beaucoup de temps à se développer).
Aujourd’hui, ces théories semblent avoir parcouru beaucoup de chemin… De nombreux scientifiques et experts santé soutiennent désormais l’idée que porter un soutien-gorge trop serré perturbe le drainage lymphatique, ce qui peut provoquer à terme le cancer du sein. Pourquoi ? Parce que la lymphe joue tous les jours un rôle essentiel pour favoriser la circulation du sang et éliminer toutes les toxines néfastes de l’organisme.
Par ailleurs, la présence d’aluminium dans les cerceaux métalliques qui assurent le soutien représente une source potentiellement dangereuse de toxines qui, lorsqu’elles s’accumulent (à cause d’un mauvais drainage lymphatique) vont se transformer en antisudorifiques.
Une étude française démontre les conséquences néfastes du port du soutien-gorge
Une étude soutient l’idée que le soutien-gorge n’est pas indispensable pour maintenir les seins et qu’il peut même générer certaines complications de santé. Jean-Denis Rouillon, l’auteur de cette étude, a démontré que les femmes qui ne portaient pas de soutien-gorge présentaient un tissu musculaire renforcé, contrairement aux femmes qui restaient fidèles au port du soutien-gorge.
Celui-ci affaiblit les tissus musculaires, ce qui constitue un facteur de risque potentiel d’affaissement.
Conclusions de cette étude : le risque de cancer du sein est augmenté chez les femmes qui portent un soutien-gorge plus de 12 heures par jour. Le port du soutien-gorge peut affecter la santé de la femme via d’autres mécanismes comme la température. Pourquoi ? Parce que les seins sont des organes « extérieurs » qui possèdent une température naturellement plus basse. Un facteur qu’on peut lier à certaines études qui mettent en lumière le rôle joué par la température dans l’apparition d’un cancer. Bien que le cancer du sein soit hormono-dépendant, la température peut avoir un impact négatif dans la production hormonale.
Que faut-il faire pour prévenir et réduire le risque du cancer du sein ?
Pour ne pas compromettre la santé de vos seins, qui dépend donc comme on vient de le voir d’un bon drainage lymphatique, il faut aussi tenir compte des facteurs qui multiplient ce risque comme celui des sous-vêtements. En fonction du soutien-gorge, de sa taille et du nombre d’heures passées à le porter, vous allez influencer la qualité du drainage lymphatique.
Aussi, compte tenu de la tendance qu’ont la plupart des femmes à choisir des soutiens-gorge à la mode, vous pouvez éviter ce problème de drainage en privilégiant un soutien-gorge bien ajusté au lieu d’un sous-vêtement « tendance » qui va altérer votre circulation.
Dernier point (et pas des moindres !), il faut comprendre que votre santé dépend en grande partie des choix que vous faites. Donc, désormais, vous savez que plus vous réduirez (ou éliminerez) le port de soutiens-gorge, plus vous écarterez le risque de cancer du sein. Cela vaut certainement la peine d’essayer !
Source : http://www.santeplusmag.com
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